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  • : Un bloc-notes sur la toile. * Lou, fils naturel de Cléo, est né le 21 mai 2002 († 30 avril 2004).

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 01:15
Malcolm Mackay, Ne reste que la violence

Malcolm Mackay, Ne reste que la violence (The Sudden Arrival of Violence), traduit de l'anglais par Fanchita Gonzalez Battle, Liana Levi, 2014

Malcolm Mackay, Ne reste que la violence

Malcolm Mackay est né et a grandi à Stornoway, dans les îles Hébrides, en Écosse, et c’est là qu’il écrit ses romans. Il faut tuer Lewis Winter, paru en janvier 2013 (Le Livre de poche, 2014), a été choisi par le magazine Lire parmi les dix meilleurs polars de l’année. Comment tirer sa révérence a reçu le prix du meilleur polar écossais de l’année 2013.

 

Être consciencieux et prendre son boulot de tueur à gages avec le même sérieux que n’importe quel travail ne vous protège pas du dégoût. Depuis qu’il a dû éliminer Frank MacLeod, Calum reste le seul homme de main de Peter Jamieson et cela ne lui convient pas. D’ailleurs, sa décision est prise: à l’occasion de sa prochaine mission il va se faire la belle. En douceur, sans trop de casse. Mais dans le monde du crime organisé, la douceur n’est pas de mise. La seule issue possible serait-elle encore et toujours la violence ? Le troisième et dernier volet d’une trilogie déjà mythique.

4e de couverture

 

Il ne comptait pas rester aussi tard à son bureau. Il est déjà plus de sept heures. […] Il est comptable depuis trente-cinq ans ; de quoi se résigner à n'importe quoi. […] Richard Hardy est heureux de ce qu'il a.

[…]

Ses clients sont fidèles parce que c'est un comptable fiable, solide, discret.

[…]

Il prend son manteau accroché derrière la porte. Il fait froid dehors. Il n'est pas du tout pressé. Personne ne l'attend chez lui. Sa femme est morte il y a douze ans ; ils n'avaient pas d'enfants.

 

L'inspecteur Lawrence Mullen et l'officier enquêteur Edward Russell interceptent Richard Hardy : il doit les suivre au commissariat ; il s'agit d'une enquête sur un de ses clients qui utiliserait son affaire légale pour couvrir des activités criminelles.

 

Depuis vingt ans, David « Fizzy » Waters et Shug Francis tiennent un réseau de trafic de voitures volées, le meilleur dans la ville. Un trafic rentable, mais pas assez au gré de Shug : il veut davantage, il veut s'emparer du territoire de Peter Jamieson, il veut entrer dans le trafic de drogue.

 

Richard Hardy est gênant.

 

Calum MacLean a trouvé l'élimination désagréable.

 

Richard Hardy est dans la fosse. Kenny, l'homme de main qui a creusé à grand peine la terre gelée est abattu par Calum. Il a creusé sa tombe.

 

Calum veut se retirer du jeu. Discrètement. Les autres, non plus.

 

William, le grand frère de Calum, doit l'aider à fuir. Avec le secours d'un faussaire. Si Jamieson apprend que William a aidé Calum à fuir, les conséquences seront plus graves que la prison.

 

Les conséquences... Tout ne s'est pas bien passé, se dit Calum.

 

Sachez seulement qu'il a pris un train.

Ils ne trouveront pas Calum. Il est parti. Pour de bon. Il est assez intelligent pour disparaître pour toujours. Jamieson lui-même n'essaiera probablement pas de le chercher.

 

Un déroulement lent – ce n'est pas pour nous déplaire – dans une logique implacable – on fait le ménage avant de quitter les lieux.

Malcolm Mackay, Ne reste que la violence

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commentaires

Y
je me méfie des polars comme de la peste mais bon l'auteur est écossais, ça lui fait un bon point :-)
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D
Je ne connais pas, mais je retiens.... <br /> Il s'appelle comment ce gentil chaton?
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P
Voilà que je me permets de mettre en scène quelques blogueurs dont Lou. Pour les engueulades, venir me voir au café de la Verte Ramée à Tombouctou le jeudi matin…
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L
J'ai vu.<br /> Le jeudi matin, je suis chez l'esthéticienne.<br /> Ne reste que la violence.

 


 
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