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  • : Un bloc-notes sur la toile. * Lou, fils naturel de Cléo, est né le 21 mai 2002 († 30 avril 2004).

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 00:15
Antoine Bello, Les Falsificateurs, Les Éclaireurs, Les Producteurs – « La vérité n'existe pas. »

Antoine Bello, Les Falsificateurs, Gallimard, 2007 – photo ©Michael Cogliantry/Getty Images

Antoine Bello, Les Falsificateurs, Les Éclaireurs, Les Producteurs – « La vérité n'existe pas. »

Antoine Bello est né le 25 mars 1970 à Boston, USA, de parents français. Il jouit de la double nationalité française et américaine. Il vit aujourd'hui à New York

Les Falsificateurs et Les Éclaireurs racontent l'ascension d'un jeune Islandais au sein d'une organisation secrète internationale, le CFR, qui falsifie la réalité et réécrit l'histoire. Le troisième tome, Les Producteurs, est sorti en mars 2015.

 

Selon l’éditeur :

C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du réel) qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C'est l'histoire de quelques unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé, de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique, des fausses archives de la Stasi. C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle.

 

[Nous avons changé tout cela]

Antoine Bello, Les Falsificateurs, Les Éclaireurs, Les Producteurs – « La vérité n'existe pas. »

Un timbre-poste roumain fait foi.

 

Selon l'auteur :

L'idée des Falsificateurs a germé dans mon esprit en 1989 au moment de l'affaire des charniers de Timisoara. Le monde entier s'était fait piéger par ces prétendues fosses communes dans lesquelles auraient été enterrées les victimes du dictateur roumain Ceaucescu. Ce qui m'a le plus surpris dans cette histoire, c'est que la révélation de la supercherie a fait bien moins de bruit que la supercherie elle-même ! J'ai eu du mal à trouver le ton du livre. J'oscillais perpétuellement entre le prosaïque et l'universel, entre l'essai et le pastiche. Après avoir écrit 200 pages, j'ai rangé mon manuscrit dans un tiroir. Je l'ai repris sept ans plus tard. Cette fois, j'ai trouvé le ton immédiatement. On a dit des Falsificateurs que c'était un récit d'anticipation, une réflexion sur le pouvoir des médias. Pour moi, il s'agit avant tout d'un roman initiatique. Sliv, le personnage principal, cherche un sens à sa vie professionnelle. Il a envie de faire le bien, sans trop savoir ce que ce mot veut dire. Citoyen du monde, à l'aise partout, il est curieux et doté d'un humour à froid qui le rendent profondément attachant.

 

« Félicitations, mon garçon, dit Gunnar Eriksson en me regardant parapher mon contrat de travail. Voilà qui fait de vous l'un des nôtres. »

 

« La notion de vraisemblance d'un scénario renvoie à cette question fondamentale : pourquoi croit-on à une histoire ? […] Un volontaire ?

[…]

J'imagine, dit bravement Magawati, que cela dépend de qui raconte l'histoire. »

 

* * *

Antoine Bello, Les Falsificateurs, Les Éclaireurs, Les Producteurs – « La vérité n'existe pas. »

Antoine Bello, Les Éclaireurs, Gallimard, 2007 – photo ©Roy Botterell/Corbis (détail)

 

Selon l'auteur :

Après avoir fini Les Falsificateurs, je me suis accordé quelques mois de vacances pour créer un site de classements, rankopedia.com. Le site mis en ligne, j'ai commencé à réfléchir à la suite des aventures de Sliv. J'avais déjà l'idée de l'initiative sur l'indépendance du Timor Oriental. Et je connaissais naturellement la finalité du CFR. Restait à trouver un ressort dramatique de nature à soutenir ce deuxième tome. L'idée d'écrire sur les armes de destruction massive s'est rapidement imposée. Plus je me documentais sur le sujet, et plus il m'apparaissait comme la falsification du siècle. J'évacue dans Les Éclaireurs ma frustration contre la démocratie américaine, qui donne des leçons au monde entier et n'est même pas fichue d'organiser des élections en règle. D'observateur nonchalant dans Les Falsificateurs, Sliv devient acteur de l'Histoire. J'introduis enfin le personnage de Nina dont peu de lecteurs ont compris l'importance et qui reviendra peut-être un jour dans un troisième tome...

 

* * *

Antoine Bello, Les Falsificateurs, Les Éclaireurs, Les Producteurs – « La vérité n'existe pas. »

Antoine Bello, Les Producteurs, Gallimard, 2015 – ill. de couverture d'après photo ©Stephanie Keith/Gallery Stock

 

Selon l'auteur :

A ceux qui me demandaient quand j'écrirais le troisième tome des Falsificateurs, je répondais : « Quand on ne me le demandera plus ». Six ans après Les Éclaireurs, j'ai pris un plaisir immense à retrouver mes personnages et à les voir redéfinir le rôle du CFR à l'heure des réseaux sociaux. Avec Vargas et Nick, j'ai inventé deux nouveaux personnages, qui réussissent presque à éclipser Sliv et Youssef. Enfin, je me suis efforcé de répondre aux questions que je recevais régulièrement sur Lena.

 

Postface à la 23e édition des Producteurs (juin 2026)

On a longtemps su peu de choses sur les circonstances dans lesquelles Anna-Line Thorman a écrit la trilogie des Falsificateurs, publiée entre 2007 et 2015 dans une relative indifférence. Même si certains lecteurs avaient noté que les prénoms Lena et Nina forment une anagramme d'Anna-Line ou que Thorman résulte de l'agrégation de Thorsen (le patronyme de Lena) et de Schoeman (celui de Nina), ils en avaient conclu que l'auteur n'avait pu résister à la tentation qui frappe tant de jeunes auteurs de s'incarner dans leurs personnages.

[…]

Rien ne résiste à la littérature.

 

Ainsi, tout est faux dans l'histoire. La Falsification du Réel ne serait qu'une fiction qui, elle-même, dans une mise en abyme vertigineuse, nous conterait que l'Histoire est une fable écrite pour nous donner prise sur ce que nous appelons le réel.

 

Ainsi, ces pages rédigées par le marquis de Libellus en juin 1747 ne figurent dans aucun service d'archives.

 

« La vérité n'existe pas. »

 

Bienvenue en uchronie.

 

Rien ne résiste à la littérature ! Selon l'auteur et Yueyin.

 

Étourdissant !

 

* * *

 

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commentaires

L
J'y pense : la dernière première de couverture : phallique, non ? voire ithyphallique ! Sans coquille mais non sans coquin. Coquin de Lou !
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L
Vieux vicieux, tu vois le mâle partout.<br /> <br /> Et notre auteur, est-il français de France ? Sainte Génétique, à notre secours ! As-tu bien passé ton test ADN ? Il serait amusant que tu sois un Viking. Ils auraient débarqué sur toutes nos côtes.<br /> Bello, Belleau, Bellot... Tu as raison. D'ailleurs, Victor Hugo n'était pas français, Besançon, c'est germain, au mieux suisse pour l'heure.
L
Selon donc l'éditeur (Gallimard, pas moins), c'est "l'histoire de quelqueS unE [aïe !] des plus grandes supercheries", etc., et d' "un jeune homme qui veut savoir pourquoi et pour qui il travaille". Pour qui, certes : on ne sait jamais trop. Mais pourquoi ? Comme disait mon oncle, peintre du dimanche : pour gagner sa croûte. Quant à pour quoi , surtout avec pour qui, c'est : travailler pour quelle personne qui fait quelle chose ? Un peu différent de pourquoi. Quant à Bello (Antoine) né de parents, dont le père, serait français, si c'était vrai, ne serait-il pas Bellaud ? Car Giono n'était pas Gionaud. Une analyse ADN pour authentification de filiation ?
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L
Les grands ne sont pas infaillibles. Ordinairement je ne corrige pas. Là, pour l'image du grand, je viens de modifier.<br /> Ton nom à l'état civil est-il bien français ?<br /> Et puis, j'ai connu un artiste du nom de Philippe Clerc, né à Riga d'une mère lettone.
D
Ça me semble très intéressant. Si je la vois à la bibliothèque, je la réserve pour les vacances.
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