Catherine Lamielle, Étranges nouvelles, Les Éditions du Panthéon, 2005
La découverte d'un galion du XVIIe siècle près de Stockholm, l'ombre toute-puissante de Cromwell, l'héritage inattendu d'un tableau, un faux accident de carriole... Autant d'événements du passé qui transformeront le destin de personnages actuels.
Ces incursions du passé dans le présent constituent la trame des quatre premières nouvelles de ce recueil.
Les trois ultimes Étranges nouvelles sont l'occasion pour Catherine Lamielle d'explorer ce qui se cache derrière des existences en apparence ordinaires. Celles de gens a priori comme les autres qui dissimulent pourtant un secret, une faille. L'un pense qu'il va devenir riche, l'autre croit dominer son environnement et le dernier est loin d'être le personnage insignifiant qu'il paraît être.
Catherine Lamielle est née à Paris en 1953. Des études de physique et son souhait de concilier vie en entreprise et amour des livres l'ont d'abord amenée à choisir le métier de documentaliste scientifique. Son entrée dans un grand groupe international lui a permis d'évoluer rapidement vers des fonctions de communication puis de gestion des ressources humaines.
L'histoire de sa propre famille et ses nombreux déplacements privés ou professionnels sont pour elle une source d'inspiration toujours renouvelée.
Étranges nouvelles est son premier recueil – nous dit la 4e de couverture.
Trois nouvelles en quelques phrases.
Un tableau dont personne ne voulait
[…]
Il est entré chez nous par hasard...
Quand le hasard même est inscrit dans le grand rouleau...
Un changement d'univers
La journée avait commencé de manière étrange...
Ordinaire, en fait. C'est ensuite qu'est apparu l'étrange.
L'aigle
[…]
Avons-nous rêvé l'Oiseau ?
[…]
Et s'il était simplement la représentation de ce qu'il y a de mieux en nous : notre aptitude à rêver, notre sens du merveilleux, notre désir de liberté, notre capacité à voir plus loin, à voir de plus haut, une partie de notre conscience peut-être ?
[…]
Vivons, cela suffira.
C'est brillant, étrange, aux frontières du fantastique. Une écriture merveilleuse et limpide.
Erik Satie, Gymnopédie n°1, 1888 – piano : Daniel Varsano, 1969