LIMINAIRE
Jean-Pierre Coasne, Vivement les congés payés ! – linogravure, 2016
Remerciements à Jean-Pierre Coasne, qui nous a autorisé à reprendre ici son travail d'artiste – que l'on ne saurait confondre avec les petits romans que nous chroniquons pour la plage.
Sara Seale, La cage d'argent (The Silver Sty, 1942), traduction française, Harlequin, 1982
Lors d’une soirée organisée au manoir de Fallow, Sarah rencontre un séduisant inconnu, bien différent des autres… Quelle n’est pas sa stupeur, lorsqu’elle découvre enfin son identité : il n’est autre que son tuteur, James Fane, dont elle redoutait tant le retour !
Le nouveau venu va-t-il imposer sa loi et inculquer les bonnes manières à sa fougueuse pupille, qui aime vivre à sa guise, sans souci des convenances ?
Certes non, l’adolescente ne l’entend pas de cette oreille… Mais aura-t-elle le dessus ?...
4e de couverture
Sara Seale was the pseudonym by Mary Jane MacPherson (d. March 11, 1974) and/or A.D.L. MacPherson (d. October 30, 1978), a British writing team of over 45 romance novels as from 1932 to 1971. Seale was one of the first Mills & Boon's authors published in Germany and the Netherlands.
Incipit
A l'intérieur, quelqu'un jouait au piano J'aurais pu danser toute la nuit. C'était étrange, songea James, debout devant la porte dont il venait de presser la sonnette. Treize ans auparavant, par une soirée d'été semblable à celle-ci – celle où Clare avait rompu avec lui... – il avait entendu la même mélodie, se mêlant dans l'air chaud et embaumé au clapotis de la rivière toute proche...
George Cukor, My Fair Lady, 1964, un film inspiré de la pièce de George Bernard Shaw, Pygmalion, 1914 – I could have danced all night
Finis coronat opus
– Oui, acqiesça-t-elle, souriant à travers ses larmes. En souvenir...
– Nous en cueillerons beaucoup d'autres, Sarah.
Glissant tendrement son bras autour de ses épaules, il l'entraîna vers l'escalier.
Remerciements à Patrick Szymanek qui nous a offert ce beau livre.