Un bloc-notes sur la toile. * Lou, fils naturel de Cléo, est né le 21 mai 2002 († 30 avril 2004).

Charles Darwin – un portrait de l'homme en jeune singe

 



In Principio

 

En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s'ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l'hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu'ils ont pour qu'on les ramène dans leur forêt, pour qu'ils retrouvent leurs habitudes, leurs amis. C'est pour ça qu'on voit des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle.

Michel Audiard in Un singe en hiver, un film réalisé par Henri Verneuil en 1962,

d'après un roman d'Antoine Blondin publié en 1959



 

Antonio Vivaldi, Nisi Dominus, Rv 608, Allegro

Australian Brandenburg Orchestra / Paul Dyer / Andreas Scholl, contre-ténor

Nisi Dominus aedificaverit domum in vanum laboraverunt qui aedificant eam nisi Dominus custodierit civitatem frustra vigilat qui custodit eam.

 

Genèse

1, 1-31

Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre,

la terre était déserte et vide, et la ténèbre à la surface de l'abîme ; le souffle de Dieu planait à la surface des eaux,

et Dieu dit : "Que la lumière soit !". Et la lumière fut.

Dieu vit que la lumière était bonne. Dieu sépara la lumière de la ténèbre.

Dieu appela la lumière "jour" et la ténèbre il l'appela "nuit". Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.

Dieu dit : "Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux !".

Dieu fit le firmament et il sépara les eaux inférieures au firmament d'avec les eaux supérieures. Il en fut ainsi.

Dieu appela le firmament "ciel". Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.

Dieu dit : "Que les eaux inférieures au ciel s'amassent en un seul lieu et que le continent paraisse !". Il en fut ainsi.

Dieu appela "terre" le continent : il appela "mer" l'amas des eaux. Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : "Que la terre se couvre de verdure, d'herbe qui rend féconde sa semence selon son espèce, d'arbres fruitiers qui, selon leur espèce, portent sur terre des fruits ayant en eux-mêmes leur semence !". Il en fut ainsi.

La terre produisit de la verdure, de l'herbe qui rend féconde sa semence selon son espèce, des arbres qui portent des fruits ayant en eux-mêmes leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.

Dieu dit : "Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit, qu'ils servent de signes tant pour les fêtes que pour les jours et les années,

et qu'ils servent de luminaires au firmament du ciel pour illuminer la terre !". Il en fut ainsi.

Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour présider au jour, le petit pour présider à la nuit, et les étoiles.

Dieu les établit dans le firmament du ciel pour illuminer la terre,

pour présider au jour et à la nuit et séparer la lumière de la ténèbre. Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

Dieu dit : "Que les eaux grouillent de bestioles vivantes et que l'oiseau vole au-dessus de la terre face au firmament du ciel !".

Dieu créa les grands monstres marins, tous les êtres vivants et remuants selon leur espèce, dont grouillèrent les eaux, et tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.

Dieu les bénit en disant : "Soyez féconds et prolifiques, remplissez les eaux dans les mers, et que l'oiseau prolifère sur la terre !".

Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.

Dieu dit : "Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, petites bêtes, et bêtes sauvages selon leur espèce !". Il en fut ainsi.

Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les petites bêtes du sol selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance et qu'il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre !".

Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa.

Dieu les bénit et Dieu leur dit : "Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre !".

Dieu dit : "Voici, je vous donne toute herbe qui porte sa semence sur toute la surface de la terre et tout arbre dont le fruit porte sa semence ; ce sera votre nourriture.

A toute bête de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui remue sur la terre et qui a souffle de vie, je donne pour nourriture toute herbe mûrissante.". Il en fut ainsi.

Dieu vit tout ce qu'il avait fait. Voilà, c'était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.

 

2, 1-3

Le ciel, la terre et tous leurs éléments furent achevés.

Dieu acheva au septième jour l'oeuvre qu'il avait faite, il arrêta au septième jour toute l'oeuvre qu'il faisait.

Dieu bénit le septième jour et le consacra car il avait alors arrêté toute l'oeuvre que lui-même avait créée par son action.

 

___

 

Psaume 127, 1

Chant des montées. De Salomon. Si le Seigneur ne bâtit la maison, ses bâtisseurs travaillent pour rien. Si le Seigneur ne garde la ville, la garde veille pour rien.

Traduction oecuménique de la Bible

 

 

 

1/ Charles Darwin (1809-1882)


Tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard et de la nécessité
.

Les êtres vivants ne seraient ainsi pas fixés aux premiers jours selon leur espèce.

Démocrite (maître à penser des 'Pataphysiciens) a inventé, au Vè siècle av. J.-C., l'idée de hasard mêlée à la diversité dans la fondation du monde, vingt-quatre siècles avant Darwin. Et l'idée des illusions de la représentation.

Selon la légende, Démocrite s’est volontairement privé de la lumière des yeux, parce qu’il estimait qu’en méditant sur les causes naturelles, ses pensées et ses réflexions auraient plus de vigueur et de justesse s’il les délivrait des entraves apportés par les charmes séducteurs de la vue (Aulu-Gelle, Nuits attiques, X, 17).

Le hasard comme inattendu, imprévisible, indéterminé.

La nécessité comme disponibilité, projet, choix.

Le hasard n'est pas l'absurde, une histoire en boucle condamnant les figurants à un éternel retour, comme dans Le Mythe de Sisyphe ou La Colline des hommes perdus.

Définir ce qu'est une espèce, c'est un peu comme se lancer dans le saut à l'élastique. On pourrait dire qu'il s'agit de populations génétiquement identifiables et aptes à se reproduire dans un environnement endogène – et on n'aurait pas fini d'en rire. C'est l'objet des recherches de Darwin.

Un petit poisson, un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre, mais comment s'y prendre pour aller dans l'eau ?

Ce qui donne chez Darwin : le mystère du commencement de toutes choses est insondable.

Certes, Darwin vit avec son temps, bien qu'il n'en parle pas dans son Autobiographie. Ses idées sont recevables, en part tronquée, dans une société bourgeoise en plein essor.

Karl Marx écrivait à Friedrich Engels, en 1862 : il est remarquable de voir comment Darwin reconnaît chez les animaux et les plantes sa propre société anglaise

La lecture était seulement tronquée.

Mais n'anticipons pas.

 

Le 27 décembre 1831, après avoir achevé des études de théologie à Cambridge, Charles Darwin s'embarque pour un long voyage de cinq années autour du monde à bord du vaisseau "Le Beagle" – observations chronométriques, relevés hydrographiques.

Patagonie, Terre de feu, Chili, Pérou, îles du Pacifique

Après la lecture des Principes de géologie (1830) de Charles Lyell (1797-1875), défendant l'action lente de causes naturelles dans les transformations de la planète contre l'idée d'un Déluge voulu par Dieu (les grands effets résultant d'une accumulation de petites causes visibles à l'échelle d'une vie humaine – la théorie du chaos), Darwin a accepté les temps longs de l'histoire en rejetant le dogme littéral de la Création. Il observe les fossiles et les vivants ressemblants, les variétés reconnues et les espèces naissantes. Aux Galápagos, les iguanes marins et les iguanes terrestres ont un ancêtre commun : les variants ne peuvent procéder d'un plan de Dieu infiniment sage.

 


Nino Ferrer, Le Sud, Concert chez Harry, 1995

 

 

 

2/ L'Origine des espèces par le moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie


Ouvrage publié le 29 novembre 1859 à Londres chez l'éditeur John Murray – tirage épuisé dans la journée.

L'intuition d'une lente transformation du monde et du vivant était venue à Diderot, dès 1769, dans Le Rêve de D'Alembert : l'homme n'était pas hier ce qu'il est aujourd'hui, il ne sera pas non plus demain ce qu'il est aujourd'hui.

La notion même d'espèce, telle que la conçoit Linné au XVIIIè siècle, est une construction abstraite et figée.

Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829), naturaliste et botaniste de formation, devient en 1793 l'un des maîtres du Muséum d'histoire naturelle refondu par la Convention. Ignorant presque tout du domaine où il est affecté, il se met au travail sur les coquilles, notamment les escargots. En 1809, il publie sa Philosophie zoologique. Il voit les causes de l'évolution dans la pression de l'environnement sur l'individu. La variation résulterait de l'effort nécessaire pour survivre dans un milieu donné (la girafe au long cou devant aller chercher les feuilles hautes des arbres).

L'invention de Darwin est de rendre la variation indépendante de la sélection (indépendance entre la source de variation et l'interaction avec l'environnement). La variation pourrait être due au hasard, les variants devenant momentanément favorisés se reproduiraient en transmettant leurs caractères et deviendraient dominants.

Variation aléatoire, sélection du milieu = sélection naturelle, indéterminée (sans projet).

Cela implique pour la survie de l'espèce de conserver une réserve de variants pour les jours où le milieu sera moins favorable aux dominants.

[les horticulteurs ne plantent jamais un champ génétiquement homogène : sans la diversité, une épidémie ruinerait toute leur culture]

Ce qui permet cette diversité, le fait que les régions visitées par Darwin, les moins perturbées par l'homme, sont les plus riches en espèces, c'est une régulation naturelle. Malgré l'expansion naturelle, de multiples espèces en variation cohabitent en se limitant les unes les autres.

La sélection se fait par les autres.

Darwin abandonne l'idée même d'espèce en tant que fait premier. Le vivant est un continuum instable de variants qu'il faut bien nommer, par commodité de langage. L'espèce est une manière de fixer dans le langage ce qui est en mouvement. On hésite même aujourd'hui à parler de poisson car il n'existe aucun trait exclusif à tous les animaux que l'on classe usuellement dans les poissons.

Darwin ne pouvait pas connaître les ruptures génétiques dans l'évolution, il ne pouvait voir qu'une évolution graduelle, une lente progression du changement au cours du temps long – hypothèse étayée par sa simple observation.

En 1861, on découvre Archeopteryx, hybride improbable de l'oiseau et du tyrannosaure. Dans la logique de Darwin, on ne peut plus dire qu'il descend de telle espèce mais qu'il s'y apparente – par un ancêtre commun.

Aujourd'hui, on observe l'ordre nouveau du créationnisme – croyance en un acte créateur unique, daté, immuable. On a vu émerger les dérives de la pensée de Darwin : l'eugénisme pour le meilleur des mondes,  le spécisme, tradition occidentale affirmant la séparation radicale entre les hommes et les animaux et autorisant les premiers à exploiter les seconds.

On lira chez Alain Prochiantz que les singes ne sont pas nos égaux en droit puisque seuls les humains disent le droit (ce qui est bien un argument spécieux). De plus, pour lui, l'homme est un hybride perdu pour la nature dans sa nature de cyborg.

Alain Prochiantz s'est donné une circonstance atténuante au cours de sa leçon inaugurale au Collège de France : la seule vérité qui tienne est qu'on se trompe toujours, l'important n'est pas de se tromper, mais s'étant trompé, d'essayer encore, avec comme seule ambition de se tromper mieux.

Où l'on reconnaît la "pensée" d'un variant Shadok en priant pour qu'il ne devienne pas dominant par un caprice de la "nature".

 


3/ Qu'est-ce que la Création ?

 

   

Philippe Geluck, Le Chat à Malibu, 1997



Une réponse dans le Livre dont nous rapportons quelques phrases au commencement, d'après le Psaume 127.

La Création est l'œuvre du vivant, du pensant, dans l'instant.

L'instant est hors du temps et comblé d'histoire.

Comment nos représentations pourraient-elles s'inscrire hors du temps, hors de notre histoire.

On ne sait pas ? On ne sait rien.

L'instantané est une abstraction de l'ordre du point sur une ligne dans un plan.

Un big bang a peut-être eu lieu, il est encore à venir, peut-être, il est là maintenant – toujours le lexique du temps.

L'instant qui est, qui était et qui vient (selon la doxologie concluant les Psaumes).

L'existence précéderait l'essence ? nous serions encore dans le temps de la représentation, la scène de l'œuf et de la poule.

Avec Merleau-Ponty (Phénoménologie de la perception, L'œil et l'esprit), au moins nous faisons corps avec notre représentation du "monde" – insectes en inclusion.

De l'absurde, si nous n'avons pas part au sens de notre histoire, une histoire sans liberté.

La liberté contre le déterminisme (le dessein de Dieu) et contre le hasard in-défini, c'est une leçon de Darwin.

Notre histoire par la sélection naturelle, même sans préjugés fonctionnels (comme s'en garde Darwin) reste attachée à une entité première : Nature, comme une figure de Dieu en nous.

Le Créateur sans la liberté donnée aux créatures n'a pas de sens.

La responsabilité est un répons au hasard de nature, notre liberté.

Et la liberté de refuser notre liberté.

 

Et l'Eglise dans tout ça ?

 

En nos jours, Jean-Paul II a reconnu, devant l'Académie pontificale des sciences que l'idée d'évolution était plus qu'une hypothèse, tout en affirmant la place particulière de l'homme et en soulignant la distinction entre le discours religieux qui n'a rien à dire sur l'explication scientifique de phénomènes naturels et le discours scientifique qui ne dit rien sur la question du sens.

 
Trois champs de débat :

_ l'homme est une personne, fin en soi

[note de Lou : le chat également]

_ les différences particulières entre les hommes n'autorisent pas à parler de "races" au regard de ce qu'ils ont en commun

_ l'hypothèse d'un progrès cohérent, défendue par Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955), est mise en brèche par l'observation de sauts génétiques dans le mouvement de l'évolution

 

Plus loin, et avec Patrick Tort, la sélection naturelle choisit la civilisation qui précisément s'oppose à la sélection naturelle.

Civilisation = éducation, altruisme.

 



In fine


Notre histoire est une histoire sans fins.

Un commencement ? Nous sommes au commencement, dans l'instant avec notre histoire sans fins, une histoire qui prend source et sens dans notre liberté – par nature ? par essence. Nous sommes dans un monde où l'on court en allant nulle part (Utopia). Ne partez pas sans biscuits.

 

___

 

Juste à ce moment, je ne sais pourquoi, elles se mirent à courir.

En y réfléchissant plus tard, Alice ne put comprendre comment cela s'était fait : tout ce qu'elle se rappelle, c'est qu'elles étaient en train de courir, la main dans la main, et que la reine courait si vite que la fillette avait beaucoup de mal à se maintenir à sa hauteur. La Reine n'arrêtait pas de crier : "Plus vite !", et Alice sentait bien qu'il lui était absolument impossible d'aller plus vite, quoiqu'elle n'eût pas assez de souffle pour le dire.

Ce qu'il y avait de plus curieux, c'est que les arbres et tous les objets qui les entouraient ne changeaient jamais de place : elles avaient beau allez vite, jamais elles ne passaient devant rien. "Je me demande si les choses se déplacent en même temps que nous ?" pensait la pauvre Alice, tout intriguée. Et la Reine semblait deviner ses pensées, car elle criait : "Plus vite ! Ne parle pas !"

[…]

Elles allaient si vite qu'à la fin on aurait pu croire qu'elles glissaient dans l'air, en effleurant à peine le sol de leurs pieds ; puis, brusquement, au moment où Alice se sentait complètement épuisée, elles s'arrêtèrent, et la fillette se retrouva assise sur le sol, hors d'haleine et tout étourdie.

La Reine l'appuya contre un arbre, puis lui dit avec bonté :

_ Tu peux te reposer un peu à présent.

Alice regarda autour d'elle d'un air stupéfait.

_ Mais voyons, s'exclama-t-elle, je crois vraiment que nous n'avons pas bougé de sous cet arbre ! Tout est exactement comme c'était !

_ Bien sûr, répliqua la Reine ; comment voudrais-tu que ce fût ?

Ma foi, dans mon pays à moi, répondit Alice, encore un peu essoufflée, on arriverait généralement à un autre endroit si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire.

_ On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !

_ Je vous en prie, j'aime mieux pas essayer : Je me trouve très bien ici… sauf que j'ai très chaud et très soif !

_ Je sais ce qui te ferait plaisir ! déclara la Reine avec bienveillance, en tirant une petite boîte de sa poche. Veux-tu un biscuit ?

 

Lewis Carroll, Ce qu'Alice trouva de l'autre côté du miroir, 1871,

traduction Jacques Papy, Jean-Jacques Pauvert, 1961

 
 

 

au sommet de l'évolution

Pas encore bien haut le sommet…

___

 


Pour lire


James Joyce, Portrait de l'artiste en jeune homme, 1917

Michel Butor, Portrait de l'artiste en jeune singe, 1967

Charles Darwin, L'Origine des espèces (Flammarion, 2008), La Filiation de l'homme (Syllepses, 1999), L'Autobiographie (Seuil, 2008)

Patrick Tort, Darwin et la science de l'évolution (Gallimard - Découvertes, 2000)

Jean-Baptiste de Panafieu, Patrick Gries, Evolution (Xavier Barral, Muséum national d'histoire naturelle, 2007)

Et la frite sur les moules.
 

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L
 Tu sais, Homéo, Darwin, c'est les temps longs :) 
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H
Bon Lou je suis désolée, je n'ai aps encore eu le temps de lire, pourtant .....En plus dimanche je pars à Los Angeles , alors je n'aurais plus la tête à réfléchir, ben oui toutes ces Stars là tout près, ça vous grille les neurones comme qui rigole !Bref je ne désepère pas arriver à finir de lire ce billet et d'y apporter mon commentaire, qui fera bien pale figure à côté des com' de vos lecteurs intelligents mais qui sera toutefois interessant puisqu'il sera de MOI !JE vous souhaite une bonne semaine Lou !
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A
ah oui pardon, je n'avais pas fait attention à ce détail de langage mais c'est vrai que ts les lecteurs de Libellus ne savent pas ce que carolo veut dire...;)oui de charleroi, partiellement. c'est plus compliqué comme ttes les racines mais disons un grand-père wallon dans l'histoire et un exil forcé à neuf ans en Wallonie profonde (la campgne, on allait enfin respirer il paraît...) après avoir connu la civilisation bruxelloise. une belle école de vie qui donne à relativiser ;-!
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L
 Georges Lemaître...... encore un Belge ! :)Je laisse les lecteurs chercher.Il a travaillé auprès de Jean XXIII, en tant que président de l'Académie pontificale des sciences.Merci de ce complément, les commentaires sont étudiés pour. Où l'on voit qu'il n"y a pas de chanoine qu'à Latran ------ je mets quoi comme smiley ? [alors tu es natif de Charleroi ? oui, Carolo, tu sais, ce n'est peut-être pas bien connu sous nos latitudes mal desservies par l'information :)] 
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A
pour en revenir au sujet, Georges Lemaître (un carolo, comme moi ;-), et chanoine catho (pas de point commun là... ;-) à la fin de sa vie, alors que le pape Pie XII présentait son 'Big Bang' comme une explication scientifique du 'Fiat lux', fit savoir au Vatican qu'il convenait en la matière, de séparer religion et science. Ce sont souvent les évidences les plus simples qui ne sautent pas aux yeux et qu'il est bon de rappeler
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L
 Meeerciii ! Alf, pour ce commentaire qui achève (complètement) de rendre Libellus enfin Lisible :))) C'est vrai que The Party est un chef d'oeuvre. Un éléphant rose ? (enfin, dans le film, il est hippie) ça me donne une idée. J'ai essayé l'antiphrase, mais je ne suis pas Montesquieu, je vais me risquer au nullissime, là je ne peux pas rater. 
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A
Lou, le com 5... ? c'est ça oui ...;)d'ailleurs, moi aussi The Party est un de mes films préférés (je continue dans l'éclatement mais bon comme tu viens pondre tes coms destinés au Docteur Kap' chez moi après en avoir planté 5 fois les graines chez lui .. ;-)oui, le Kikimundo bien sûr que je connais, j'ai méme tagaparticipé. mais j'irai m'y reperdre volontiers
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L
 Monsieur Kiki, que dire ?_ [ma conscience] tu pourrais dire merci !_ merci, Monsieur Kiki Alf,il faut préciser que tu réponds au com 5 qui se réfère à l'article Coup de blues.Je ne suis pas du 28. Je ne suis pas une femme, mes lunettes ne sont pas noires (seulement mes chemises), je n'ai pas de cheveux blancs et je les ai tous :)le ":)" c'est pour un du 28, bien sympathique, mais qui devrait se couvrir la tête (en avril, ne te découvre etc).Je ne suis même pas du "30 avril", lol - j'ai posté un com, il est en attente de modération.Lou, on ne peut pas le rater, c'est la photo qui est "ratée", manière lou.Le vrai portrait est chez Monsieur Kiki. Il faut chercher un peu, dans des articles récents, et découvrir le Kikimundo, ça vaut le voyage. 
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M
Bonjour Monsieur Lou,Votre article me fait penser à une chanson de H.F. Thiéfaine :Quinze milliards d'années sont passées Depuis cette affaire de Big-Bang. Vieux singe au coeur fossilisé, J'ai des rhumatismes à ma gangue. Avec mon parachute en torche Et ma gueule de Caterpillar, Paraît que je viens d'une catastrophe Mais les dieux sont pas très bavards. Bipède à station verticale, Toujours, faut se tenir debout. Bipède à station verticale Parfois... parfois... J'ai la nostalgie de la gadoue.[...](Thiéfaine -"Bipède à station verticale" sur l'album METEO FÜR NADA)A bientôt.
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A
[tu serais pas du 28?...]
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L
 est-ce encore du hasard ;-? La réponse est dans le texte :)[et pour ma photo, tu n'as pas pu déjà la voir ?] 
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A
la frite sur les moules... ca c'est fort! j'aime bien quand le hasard fait se croiser les liens ; mais alors est-ce encore du hasard ;-?
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L
 C'est vrai que tu es chez les Peaux-rouges...Alors tu disposes encore de 5 h 25 de gaspillage. C'est l'heure locale qui compte (c'est très bien expliqué sur le site que j'ai mis en lien), c'est à dire que c'est une question de longitude et non de latitude. Mais tu as toute latitude pour allumer le feu :))) 
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H
promis je reviens.....vers 15h30 peut être si j'ai rien à faire !
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H
Lou, je reviens demain vous ne m'en voulez pas mais là il est un peu tard (il est minuit ) je me suis arrêtée à Nino ferrer.... mais je reviens parce que j'ai une anecdote à vous raconter.Bon retour !
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