Les aventures de Blake et Mortimer, d'après les personnages d'Edgar P. Jacobs, Le Bâton de Plutarque, scénario : Yves Sente, dessin : André Juillard, Editions Blake & Mortimer, 2014
Yves Sente et André Juillard nous donnent la toute première aventure de Blake et Mortimer. L'histoire se tient avant Le Secret de l'Espadon, nous sommes au printemps 1944.
Le capitaine Blake vient de réussir, aux commandes d'un prototype du Golden Rocket, à déjouer une attaque suicide contre le Parlement anglais.
Cet exploit lui vaut d'être recruté par le MI 6. Sa mission ? Faire gagner aux Alliés la Deuxième Guerre mondiale et les préparer pour la troisième ! Dans une base secrète du MI 6, Blake découvre que son partenaire n'est autre que Mortimer, son ami d'enfance. Plongés au coeur d'une vaste affaire d'espionnage et de guerre technologique entre grandes puissances, les deux hommes vont côtoyer un étrange et fort peu sympathique spécialiste des langues slaves, un certain colonel Olrik.
Où l'on découvre que deux traîtres peuvent être jumeaux jusque dans leurs bretelles.
Un bâton de Plutarque.
Plutarque, Πλούταρχος, né à Chéronée en Béotie vers 46 ap. J.-C. et mort vers 125, est un historien et philosophe de la Rome antique. Il écrit en grec. Son principal ouvrage, La vie des hommes illustres, rassemble cinquante biographies.
Une de ses paroles : « La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force. »
L'aventure se poursuit dans Le Secret de l'Espadon.
Edgar P. Jacobs, Le Secret de l'Espadon, Editions Blake & Mortimer, 2002
Paul Klee, L'ironie à l'œuvre, sous la direction d'Angela Lampe, Editions du Centre Pompidou, 2016
Angela Lampe propose une nouvelle approche dans la relation de Paul Klee à ses contemporains et met en relief son influence en héritage. En échange gracieux avec Dada et le Bauhaus, Paul Klee a toujours affirmé sa liberté. La rétrospective organisée par le Centre Pompidou propose de relire pour la première fois l'ensemble de son œuvre à travers le prisme de l'ironie romantique et met en évidence le caractère subversif de son œuvre.
Little Bob Blues Bastards, Howlin', Roberto Piazza aka Little Bob : Vocals, Mickey Blow : Harmonica, Gilles Mallet : Guitar, Bertrand Couloume : Bass, Jérémy Piazza : Drums, Dixiefrog, 2015
Tout a commencé autour du grand port du nord de la France.
Un trou grisâtre, balayé par le vent, appelé Le Havre.
C'est de là que vient Little Bob, et pour ceux pour qui ces choses là ont de l'importance, sachez que l'histoire de Little Bob est parsemée de tous les bons ingrédients du Rock 'N'Roll.
Bob en connaît plus que quiconque en matière de rues et bas fonds.
Bob chante toujours en anglais, il estime, en esthète de la musique qu'il aime, que c'est mieux ainsi !
Avec sa voix qui hurle (Howlin') aux étoiles il chante le Rock et le Blues qui nous soulèvent la peau et tourmentent nos sens.
Little Bob, Howlin', I'm Howlin', in Concert, Espace le Bois aux Dames, Samoëns, Haute Savoie, Saturday, March 21st, 2015
Et au final, l'amour ! Respect, nous dit l'ami Des pas perdus.
Johann Sebastian Bach, Johannes Passion, RIAS Kammerchor, Staats-und Domchor Berlin, Akademie für Alte Musik Berlin, dir. René Jacobs, Harmonia Mundi, 2016
René Jacobs est né à Gand le 30 octobre 1946. Il a étudié la philologie classique à l'université de Gand, tout en suivant des cours de chant chez le ténor Louis Devos et le contre-ténor Alfred Deller. Sa technique particulière de chant mixe sa voix de ténor naturelle et son registre de tête d'alto : cette « voix moyenne » le distingue d'autres falsettistes qui n'utilisent que le registre de tête. Il a enseigné le latin et le grec (tiens, tiens...) pendant trois ans avant de se consacrer uniquement à la musique, il est cousu de prix.
Une interprétation déchirante de La Passion selon saint Jean, dans son ultime version, une Passion où « les fleurs ouvrent le ciel ».
Une interprétation exceptionnelle, dans les couleurs de l'ensemble, l'Akademie für Alte Musik, dans les voix, dans les chœurs. Et un riche et passionnant livret.
Ecoutez.
Johann Sebastian Bach, Johannes Passion, présentation
Johann Sebastian Bach, Johannes Passion, RIAS Kammerchor, Staats-und Domchor Berlin, Akademie für Alte Musik Berlin, dir. René Jacobs, Harmonia Mundi, 2016 – Nr. 26. Choral
Yevgeny Sudbin plays Medtner & Rachmaninov, BIS Records, 2015
Oui, l'artiste a signé pour Lou de Libellus, tout simplement.
Rachmaninov – sa virtuosité –, a fait un peu oublier l'œuvre de son jeune ami Medtner. Yevgeny Sudbin, un russe né en 1980 à Saint-Pétersbourg, présente les deux mages et nous offre son Medtner, son romantisme, sa nostalgie joyeuse.
Nikolaï Karlovitch Medtner, Николай Карлович Метнер, né le 24 décembre 1879 à Moscou, est un compositeur et pianiste russe.
Sergueï Vassilievitch Rachmaninov, Сергей Васильевич Рахманинов, né le 1er avril 1873 à Semionovo, près de Novgorod, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre russe – son œuvre s'inspire du romantisme de ses maîtres, Tchaïkovski et Rimski-Korsakov.
Sergueï Rachmaninov, Six Préludes, G Minor, Op. 23, n° 5 – Yevgeny Sudbin, piano
Camille Moulin-Dupré, Le Voleur d'estampes, Editions Glénat, 2016
Japon, fin du XIXe siècle. Dans une société en crise, le Voleur mène une double vie. Le jour, il œuvre dans le restaurant portuaire de son père. La nuit, il dévalise la colline aux palais. Ce qui le guide : le frisson de l’aventure, la sensation de liberté, le sentiment que le monde lui appartient.
Jusqu’au jour où il cambriole le gouverneur. Jusqu’au jour où sa fille découvre son visage. Entre l’héritière, promise à un destin qu'elle refuse, et le Voleur, piqué dans son orgueil, se noue alors un étrange chassé-croisé...
Inclassable, poétique et artistique, Le Voleur d’estampes saura vous inviter au voyage dans une histoire dessinée et racontée comme un recueil d'estampes japonaises...
Selon l'éditeur
Après des études aux Beaux-Arts de Rennes, Camille Moulin-Dupré s'engage au sein du collectif Un regard moderne (auprès de Bazooka, Kiki et Loulou Picasso, Olivia Clavel, Placid, Chris Marker, et bien d'autres). Il crée plus de trois cents animations pour la Toile et participe aux résidences lors des projections ou expositions du groupe. En 2005, il se consacre aux comics alternatifs américains et à l’animation nipponne. En 2009, il publie pour Vivement lundi ! son premier court-métrage, Allons-y ! Alonzo !, en hommage à Jean-Paul Belmondo – il s’inspire d’Hergé et de sa ligne claire. A la maison des auteurs d’Angoulême, entre 2011 et 2013, il invente Le Voleur d'estampes, dans la tradition des grands maîtres : Hiroshige, Harunobu et Hokusaï.
Camille Moulin-Dupré, Le Voleur d'estampes, pp. 22-23
Camille Moulin-Dupré, Le Voleur d'estampes, pp. 72-73
Camille Moulin-Dupré, Le Voleur d'estampes, pp. 86-87
Camille Moulin-Dupré, Le Voleur d'estampes, pp. 154-155
L'histoire d'un jeune homme, commis de cuisine le jour et monte-en-l'air la nuit, qui s'introduit chez les notables pour leur dérober toutes sortes d'objets, nous rappelle Arsène Lupin. L'histoire est là. Ce n'est pas seulement une histoire, c'est une écriture, un graphisme calme et tranquille en noir et blanc.
Trio Esperança, De Bach à Jobim, Gérard Gambus & Philippe Avril, Dreyfus/Sony, 2010
Trio Esperança est un ensemble vocal brésilien composé par les sœurs Correa – Regina, Eva et Mariza –, dès les années '60. La France est leur second pays. Elles y donnent leur album De Bach à Jobim, puis Doce França en hommage à la chanson française.
Trio Esperança, A Rosa (Rancho Das Flores), in album De Bach à Jobim, 2010
Trio Esperança, Caminho Da Razão, Desafinado, A Rosa (extraits), in album De Bach à Jobim, 2010
On aura reconnu Johann Sebastian Bach dans Caminho Da Razão et A Rosa, Antônio Carlos Jobim dans Desafinado.
Handel, Music for Queen Caroline, Les Arts Florissants, direction : William Christie, 2014
Handel, Music for Queen Caroline, Les Arts Florissants, direction : William Christie, 2014
Une interprétation flamboyante, émouvante, empreinte d’humanité.
La reine Caroline fut une figure féminine emblématique du XVIIIe siècle : épouse du roi George II d’Angleterre, femme d’une grande beauté, défenseur des arts et des sciences, Caroline d’Ansbach fut aussi l’amie et la protectrice de Handel. C’est à lui que furent confiées les musiques solennelles destinées aux grandes cérémonies qui accompagnèrent son règne – aussi bien The King shall rejoice donnée pour son couronnement et celui du roi, que le Te Deum Queen Caroline écrit pour son arrivée officielle en Angleterre mais aussi The ways of Zion do mourn qui résonna lors des funérailles de la reine.
Handel, Music for Queen Caroline, The King shall rejoice, HWV 260, 4 - Alleluia ! Les Arts Florissants, direction : William Christie, 2014
J. S. Bach Psalm 51 BWV 1083 (after Pergolesi's Stabat Mater), A. Vivaldi Nisi Dominus RV 608, Le Banquet Céleste, Damien Guillon, contre-ténor & direction, Céline Scheen, soprano, Glossa, 2016
Damien Guillon, né en 1981, a suivi sa première formation musicale en 1989 à la Maîtrise de Bretagne dirigée par Jean-Michel Noël. Il étudie ensuite au sein de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, dirigée par Olivier Schneebeli. En 2004, il est admis au sein de la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement du contre-ténor Andreas Scholl – on l'entend. Il étudie également l’orgue et le clavecin. Dès son enfance, il se produit sur de nombreuses scènes, en France et à l'étranger. En 2009, il crée son ensemble Le Banquet Céleste avec lequel il travaille sur le répertoire baroque – sa discographie est déjà riche de récompenses et d'éloges.
Le Banquet Céleste, Damien Guillon / Céline Scheen, Bach et l'Italie
Damien Guillon, Le Banquet Céleste, A. Vivaldi Nisi Dominus RV 608, Glossa, 2016
Son interprétation lumineuse de deux psaumes, l'un de Bach inspiré du Stabat Mater de Pergolesi, l'autre de Vivaldi, dans sa dimension éminemment concertante, est merveilleuse.