LIMINAIRE
Jean-Pierre Coasne, Vivement les congés payés ! – linogravure, 2016
Remerciements à Jean-Pierre Coasne, qui nous a autorisé à reprendre ici son travail d'artiste – que l'on ne saurait confondre avec les petits romans que nous chroniquons pour la plage.
Lori Herter, Jaloux de tout (The Temptress Touch, Dell Publishing Co., 1985), traduction française : Edimail S. A., 1986
Linda, jeune femme active et indépendante, tient beaucoup à sa liberté. Aussi, quand Jack lui propose le mariage, sa première réaction est de refuser. Se lier à un homme pour la vie la terrorise !
Mais Jack, possessif et jaloux, ne peut comprendre et décide de rompre... Linda n'a alors qu'un recours : reconquérir sa confiance et son amour en se pliant à ses conditions. Acceptera-t-il de revenir sur sa décision ? Rien n'est moins sûr...
4e de couverture
Lori Herter grew up in the suburbs of Chicago, graduated from the University of Illinois, Chicago Campus, and worked for several years at the Chicago Association of Commerce & Industry. She married her husband, Jerry, a CPA, and they moved to Southern California a few decades ago. They still live there with their cat, Jasmine.
Incipit
Linda se laissa tomber dans un gros fauteuil de cuir marron et contempla pensivement le feu qui pétillait dans l'âtre. Des bruits de vaisselle lui parvenaient de la pièce voisine. Linda avait proposé à ses hôtes de les aider à débarrasser la table, mais Ginger et Devin MacPherson n'avaient même pas voulu en entendre parler, lui suggérant plutôt de s'installer dans le salon en les attendant. Dans ce salon où, exactement six semaines auparavant, ils avaient été quatre à se disputer : Devin, Ginger, elle-même et... Jack.
Marron, le cuir, c'est important ! On ne trompe pas le lecteur.
Le feu pétille dans l'âtre. Autrement, c'est un incendie.
Ginger et Devin... lui suggérant plutôt de s'installer dans le salon en les attendant. De s'installer plutôt dans le salon – on n'est pas loin du cuir.
Finis coronat opus
Ivre de bonheur, Jack la pressa de toutes ses forces contre sa poitrine. Il pencha la tête vers elle et leurs lèvres s'unirent. Ils échangèrent un long baiser tumultueux, puis Jack la renversa sur le canapé, dérangeant Max qui n'eut que le temps de sauter à terre. Linda ferma les yeux et s'offrit sans retenue aux caresses de son mari, brûlant déjà d'une fièvre qu'il était seul capable d'apaiser. Une fois de plus la magie de l'amour estompa autour d'eux les contours de la réalité.
Ivre de bonheur, et de pétillant, Jack la pressa de toutes ses forces contre sa poitrine, et il l'étouffa... Mais non ! Ils échangèrent un long baiser tumultueux, puis Jack la renversa sur le canapé, c'est violent ! Max est un chat. Linda ferme les yeux, on la comprend, et elle s'offre sans retenue, brûlant déjà d'une fièvre … C'est chaud ! Une fois de plus la magie de l'amour...
Jerry Lewis, The Nutty Professor, 1963 – That old black magic of love
Remerciements à Patrick Szymanek qui nous a offert ce beau livre.