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  • : Un bloc-notes sur la toile. * Lou, fils naturel de Cléo, est né le 21 mai 2002 († 30 avril 2004).

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Un lien en un clic sur les images.

7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 13:30


Le lundi 7 mars 2011, le Conseil d'Etat a rejeté, la demande d'un collectif d'élèves de l'Ecole normale supérieure (ENS) de Paris, intitulé "Palestine ENS", d'organiser des réunions publiques dans les locaux de l'école, tranchant ainsi en faveur de la direction de l'école.


Le Conseil d'Etat est dirigé par son vice-président, le président étant, selon une tradition ancienne, celui de la république.

Et qui est le vice-président du Conseil d'Etat ?

Oui, Jean-Marc Sauvé.


Oui, vous avez compris, vous qui avez étudié l'onomastique.


Où ne sont-Ils pas ?


Nicolas Poussin, Moïse sauvé des eaux

Nicolas Poussin, Moïse sauvé des eaux, 1638, Musée du Louvre

 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:01


ENS


Un débat sur la Palestine, annoncé pour le mardi 18 janvier à l'Ecole normale supérieure (ENS), a été annulé par la direction de l'école. Au programme : une conférence de Stéphane Hessel, juif, résistant, rebelle, auteur de Indignez-vous !, avec Leïla Shahid, représentante de la Palestine à Bruxelles, Michel Warschawski et Nurit Peled, pacifistes israéliens, Elisabeth Guigou, député socialiste, Benoist Hurel, secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature.


L'annonce de ce débat a provoqué le malaise du Conseil représentatif des associations juives de France (CRIF) et de plusieurs associations juives.


Un malaise vagal, peut-être.


De notre temps, l'Ecole n'aurait pas fait soumission.


Lire infra, en DOCUMENTS, une lettre ouverte d'un élève de l'Ecole à la directrice.

[avec, nous l'espérons, son aimable autorisation]

 

Récidive

 

Débat sur Israël : l'ENS condamnée pour entrave à la liberté d'expression

Selon Nabil Wakim, Le Monde en ligne, en date du 1er mars 2011

 

Le Tribunal administratif de Paris a condamné, samedi 26 février, la direction de l'Ecole normale supérieure (ENS) pour avoir refusé la réservation d'une salle pour un débat sur la question israélo-palestinienne. Le collectif Palestine de l'ENS avait déposé, début février, une demande de réservation de salle pour organiser un nouveau débat, dans le cadre de la "semaine contre l'apartheid israélien". Selon ses membres, ce débat avait pour objectif de "réfléchir à la pertinence de la qualification juridique d'apartheid pour décrire la situation israélo-palestinienne". Le collectif avait invité Omar Barghouti, initiateur en Cisjordanie de la campagne de boycott des produits israéliens ("Boycott, désinvestissement, sanctions", aussi appelée BDS) et la réalisatrice franco-israélienne Simone Bitton, ainsi que des étudiants israéliens et palestiniens.


Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS, a refusé.


Dans ses conclusions, le juge estime que la directrice de l'ENS, dans l'exercice de ses fonctions, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion, qui constitue une liberté fondamentale.

 

Maître Patrick Klugman, un des avocats de l'Ecole, a déclaré : cette décision est un dangereux précédent. Comme il le remarque, judicieusement, le terme apartheid est inapproprié en Israël. En effet, sur la Terre promise, il n'y a pas eu un projet de développement séparé (apartheid), mais une exclusion, puis une mise en rétention dans de minuscules territoires.

 

Sperber, Klugman, est-ce clair ? On ne touche pas à la Famille. Et les dissidents, comme Stéphane Hessel, sont maudits pour sept fois soixante-dix-sept générations, au moins.



 

DOCUMENTS

 

Lettre d'un élève de l'ENS à Mme Canto-Sperber


Chère Madame,

 

J'ai appris avec consternation la nouvelle de l'annulation de la conférence donnée notamment par Stéphane Hessel le 18 janvier en salle Jules Ferry. Je lis avec plus de consternation encore le communiqué du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France qu'en l'absence de réaction publique de votre part, je suis amené à considérer comme un compte-rendu fidèle des mécanismes qui ont conduit à cette annulation (pour information, mais vous l'avez sans doute déjà lu : http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=search/search&artyd=70).

 

Ce communiqué affirme plusieurs choses.

 

1) Que la conférence annulée allait être l'occasion de débordements : "scandaleux colloque-débat","cette réunion, dont le motif avait été masqué", etc. Ces débordements sont identifiés un peu plus loin au fait de "défendre le collectif BDS et ses membres, autrement dit les partisans du boycott anti-israélien". Or a) sauf à renverser complètement les fondements du droit, on ne peut condamner une manifestation sur des propos que par définition on n'a pas encore vus se tenir, sur la base d'informations non sourcées ; et b) quand bien même il se serait agi de donner une tribune à ce collectif, je ne vois pas en quoi cela contrevient à la liberté d'expression, dès lors qu'il s'agit d'une position individuelle, et d'une prise en conscience selon des critères politiques et non religieux / ethniques. J'avoue ne pas comprendre de quoi il est question lorsque le communiqué affirme que ce boycott "tombe sous le coup de la loi". J'ai trouvé trace de la condamnation d'un maire dans un cas similaire, mais cela n'est pas comparable, car on lui a reproché d'avoir pris une position engageant ses administrés, c'est-à-dire d'être sorti de son devoir de réserve en parlant comme personne détentrice de l'autorité publique, ce qui n'est le cas d'aucun des intervenants prévus à la conférence. Les autres cas de jurisprudence avancés concernent des personnes ayant fait entrave à une activité économique dans un lieu de vente, ce qui ne peut être le cas des invités à la conférence puisqu'il ne se vend rien en salle Jules Ferry. Et il va de soi de toute façon que les participants assument seuls la responsabilité d'éventuels propos discriminatoires, n'engageant en rien l'ENS.

 

2) Que le principal invité, Stéphane Hessel serait motivé par la "haine" d'Israël, et que les invités de façon générale chercheraient un "alibi" et un "viatique les exonérant de toute arrière-pensée antisémite" (en la personne d'un invité de nationalité israélienne). Sur ce point (dont vous mesurez aisément la gravité) je ferai simplement remarquer que de tels propos sont trop ou trop peu : trop, et inacceptables, s'il s'agit uniquement de salir de façon gratuite, notamment la réputation d'un homme dont on rappellera l'engagement dans la Résistance ; ou trop peu, car si les accusations du communiqué sont fondées, elles devraient être accompagnées immédiatement par une action en justice. En d'autres termes, il existe une justice en France et c'est précisément pour éviter qu'on s'insulte mutuellement qu'elle a été instituée. Un grief aussi grave exige d'être présenté devant une cour, ou bien d'être gardé pour soi.

 

3) Que le Conseil représentatif des institutions juives de France a fait pression pour obtenir l'annulation de la conférence ("c’est d’ailleurs l’occasion de rappeler, notamment à ceux qui ont tendance à le passer sous silence, que c’est bien le CRIF qui est à la manœuvre derrière toutes les procédures contre le boycott, même si par tradition il s’abstient de porter plainte lui-même"), à travers un certain nombre de relais dont les noms sont cités, et parmi lesquels on se désole de trouver des camarades de l'Ecole normale. Non content donc d'ignorer totalement le recours à la justice (seule instance habilitée à trancher des litiges dans un Etat de droit), cette association outrepasse également son titre, puisqu'il n'y a pas complication logique entre la communauté juive française et la nationalité israélienne (qui elle-même n'entraîne légalement ni appartenance à une ethnie, ni adhérence à une religion).

 

Il est extrêmement inquiétant de voir des institutions publiques de renom, telles que l'ENS que vous dirigez, se soumettre (vous aurez l'occasion de discuter ce verbe si vous prenez position publiquement) aux injonctions de ce qu'il faut bien appeler un lobby (définition de l'Académie : "Mot de l'anglais des États-Unis signifiant initialement « antichambre, couloir, vestibule d'un hôtel ou d'une assemblée », et qui a pris le sens de « groupe d'influence soutenant une cause, une catégorie d'intérêts »"). Ceci, rappelons-le à nouveau, dans un cadre parfaitement extra-légal et donc illégitime. La République française, en bonne tradition rousseauiste, ne reconnaît que les individus qui sont ses citoyens, non les groupes, quels qu'ils soient, qui n'ont aucunement le droit d'influencer de cette façon l'autorité publique.

 

Telles sont les "dérives" de la démocratie qui sont en fait en jeu aujourd'hui dans cette affaire, et non les soi-disant dérives pointées du doigt par ce communiqué et qui ne reposent que sur de la diffamation. A ce sujet, et pour vous signaler un dernier point qui engage votre statut de directrice, je mentionnerai pour finir le fait que l'honnêteté intellectuelle et la probité d'élèves de l'Ecole est explicitement mise en cause, en des termes parfaitement scandaleux évoquant le totalitarisme et ainsi les heures les plus sombres de l'Histoire : "Un crime contre l’esprit que de confondre débat et militance politique, comme le font quelques élèves de l’école convertis au terrorisme intellectuel, modèle trotskiste pour les uns, stalinien pour les autres, et de là proposer leur doxa à l’ensemble de l’Université". Il vous appartient pleinement de protester contre cette mise en cause honteuse.

 

Cordialement, respectueusement,

XXXXXXX (A/L 2005)

 

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 18:14

 

Allocution radiotélévisée du Président sur la situation internationale

 

Palais de l'Élysée -- Dimanche 27 février 2011

 

Mes chers compatriotes,

 

A peine la plus grave crise économique et financière depuis la deuxième guerre mondiale semble-t-elle s'estomper, à peine l'Europe a-t-elle dominé la crise de l'euro que, de l'autre côté de la Méditerranée, se produit un immense bouleversement. Certains peuples arabes prennent leur destin en main, renversant des régimes qui, après avoir été, au temps de la décolonisation, les instruments de leur émancipation avaient fini par devenir ceux de leur servitude. Ces régimes, tous les États occidentaux et tous les gouvernements français qui se sont succédés depuis la fin des colonies ont entretenu avec eux des relations économiques, diplomatiques et politiques, malgré leur caractère autoritaire parce qu'ils apparaissaient aux yeux de tous comme des remparts contre l'extrémisme religieux [contre l'islam], le fondamentalisme et le terrorisme.

 

Mais voici qu'à l'initiative des peuples s'esquisse une autre voie. En opposant la démocratie et la liberté à toutes les formes de dictature, ces révolutions arabes ouvrent une ère nouvelle dans nos relations avec ces pays dont nous sommes si proches par l'histoire [ne sommes-nous pas tous des sémites ?] et par la géographie [Tripoli est à un coup d'aile de chez nous]. Ce changement est historique. Nous ne devons pas en avoir peur. Il porte en lui une formidable espérance car il s'est accompli au nom des valeurs qui nous sont les plus chères, celles des droits de l'homme et de la démocratie. Pour la première fois dans l'histoire, elles peuvent triompher sur toutes les rives de la Méditerranée. Nous ne devons avoir qu'un seul but : accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d'être libres [sauf les Tsiganes, bien entendu]. Entre l'ingérence qui ne serait pas acceptée et l'indifférence qui serait une faute morale et stratégique, il nous faut tout faire pour que l'espérance qui vient de naître ne meure pas car le sort de ces mouvements est encore incertain. Si toutes les bonnes volontés ne s'unissent pas pour les faire réussir, ils peuvent aussi bien sombrer dans la violence et déboucher sur des dictatures pires encore que les précédentes.


Sarkozy-Tripoli-25 juillet 2007

Nicolas Sarkozy à Tripoli, le 25 juillet 2007

 

Nous savons ce que pourraient être les conséquences de telles tragédies sur des flux migratoires devenus incontrôlables et sur le terrorisme. C'est toute l'Europe alors qui serait en première ligne. Nous avons donc le devoir d'agir avec une ambition qui soit à la dimension des événements historiques que nous vivons. C'est pourquoi la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région. De même l'Europe doit se doter sans tarder de nouveaux outils pour promouvoir l'éducation et la formation de la jeunesse de ces pays du Sud de la Méditerranée, imaginer une politique économique et commerciale pour favoriser la croissance de ces jeunes démocraties qui veulent naître.

 

L'Union pour la Méditerranée, fondée à l'initiative de la France le 13 juillet 2008, doit permettre à tous les peuples de la Méditerranée de bâtir enfin une destinée commune. Le moment est venu de refonder cette Union à la lumière des événements considérables que nous vivons. La France fera des propositions en ce sens à ses partenaires.

 

Mon devoir de Président de la République est d'expliquer les enjeux de l'avenir mais tout autant de protéger le présent des Français. C'est pourquoi, avec le Premier Ministre François Fillon, nous avons décidé de réorganiser les ministères qui concernent notre diplomatie et notre sécurité.

 

Alain Juppé, ancien Premier ministre, homme d'expérience qui a déjà exercé ces fonctions avec une réussite unanimement reconnue [sauf le 18 juin 2007, lorsqu'il a été exclu du gouvernement alors qu'il était ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, pour une courte durée] sera Ministre des Affaires étrangères. Pour le remplacer au ministère de la Défense, j'ai choisi Gérard Longuet, lui aussi homme d'expérience [c'est ben vrai, ça, aurait dit la mère Denis, et nous pouvons en témoigner : nous l'avons vu, la trique à la main, défendre l'occident au quartier latin, en compagnie de son ami Alain Madelin, lui-même devenu l'ami de Claude Gatignol]. J'ai souhaité dans le même temps confier la responsabilité de ministre de l'Intérieur et de l'Immigration à Claude Guéant qui m'a accompagné depuis neuf ans dans toutes les responsabilités que j'ai exercées, en particulier au ministère de l'Intérieur dont il connaît tous les rouages et dont il a occupé tous les postes de responsabilité. [évidemment, avec tous les fichiers qu'il a pu collecter, mieux vaut le garder près de soi]


Gérard Longuet-mars 2005


De bien mauvaises langues ont dit que lorsqu'il entrait à l'Elysée, tête haute, ses dents rayaient le parquet. Les gens sont méchants.

 

Claude Gatignol, le retour.


 
 Yves Robert, Le Grand blond avec une chaussure noire, 1972, une réplique dite par Bernard Blier

 

Ainsi les fonctions régaliennes de l'État se trouveront-elles préparées à affronter les événements à venir dont nul ne peut prévoir le déroulement. [et pourtant, selon Emile de Girardin, gouverner, c'est prévoir, non ?]

 

Mes chers compatriotes, c'est mon devoir de prendre les décisions qui s'imposent quand les circonstances l'exigent. Je connais vos attentes qui sont grandes à juste titre. Je me suis engagé à moderniser la France pour que notre modèle survive à tous les changements si brutaux de ce début du XXIème Siècle [le siècle de la majuscule]. Pour obtenir les résultats que vous attendez et que nous obtiendrons [même si nul ne peut prévoir], je me dois de ne faire prévaloir aucune autre considération que le souci de l'efficacité et de l'intérêt général dans le choix de ceux auxquels sont confiées les plus hautes responsabilités de l'État.

 

Dans ces circonstances si troublées la nécessité du rassemblement de tous les Français autour de nos valeurs républicaines est plus nécessaire que jamais. La peur, l'affrontement, l'exclusion n'ont jamais permis de préparer l'avenir [3.700 Tsiganes n'ont plus d'avenir], au plan international comme au plan national. A l'inverse le refus de voir les réalités en face exacerbe les tensions.


Mes chers Compatriotes, vous pouvez compter sur ma détermination et sur mon engagement.

Vive la République !

Vive la France ! [celle-là, il fallait l'oser ! C'est connu depuis Les Tontons flingueurs, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît]

 

Allez ! Lisez Michèle.

 

Monsieur le président de la République, cher Nicolas (ajouté à la main), Depuis neuf ans, je sers notre pays avec fierté et bonheur, à la tête des ministères régaliens que le président Jacques Chirac puis vous-même avez bien voulu me confier.

C'est un honneur. C'est une responsabilité.

Je me suis efforcée d'y répondre en veillant, dans mes fonctions comme dans mon comportement personnel, à toujours respecter les exigences, non seulement de la légalité, mais aussi de la dignité, de la moralité et de la loyauté.

Depuis quelques semaines, je suis la cible d'attaques politiques puis médiatiques véhiculant, pour créer la suspicion, contre-vérités et amalgames. J'y ai répondu point par point afin de rétablir la vérité.

Depuis quinze jours, c'est ma famille qui subit de la part de certains médias un véritable harcèlement dans sa vie privée, pour tenter d'y chercher de quoi m'affaiblir à défaut de l'avoir trouvé chez moi.

Cette campagne n'entrave en rien mes relations avec mes partenaires internationaux ni ma capacité à remplir la mission que vous m'avez confiée, comme chacun a pu le constater récemment au Brésil ou hier encore dans le Golfe. Je ne puis néanmoins accepter que certains utilisent cette cabale pour essayer de faire croire à un affaiblissement de la politique internationale de la France.

J'ai trop de considération pour les hommes et les femmes du ministère des affaires étrangères et européennes qui servent notre pays avec dévouement et compétence, pour accepter que leur action puisse être affectée par cette manipulation.

J'ai une trop haute idée de la politique au service de la France pour accepter d'être utilisée comme prétexte à une telle opération.

J'ai une trop grande loyauté et amitié à votre égard pour accepter que votre action internationale puisse, en quoi que ce soit, en souffrir.

Bien qu'ayant le sentiment de n'avoir commis aucun manquement, j'ai donc décidé de quitter mes fonctions de ministre des affaires étrangères et européennes.

En conséquence, je vous demande donc de bien vouloir accepter ma démission.

Je vous prie de croire, Monsieur le président de la République, à l'assurance de ma haute considération. Avec ma fidèle amitié (ajouté à la main).

Michèle Alliot-Marie

 

Ainsi, ayant le sentiment de n'avoir commis aucun manquement, j'ai donc décidé de quitter mes fonctions...

A la main, deux fois.

Que ceux qui n'ont jamais commis ou qui en ont le sentiment, ça compte, le sentiment, quittent leurs fonctions à c't'heure ! Trente millions de chômeurs, nul n'aurait pu le prévoir. Heureusement, des travailleurs méditerranéens, dont l'exclusion est exclue, vont arriver.



 

Episodes précédents


Sur la route du Rom

L’occupation s’est faite d’une façon correcte

Fernand l’enchanteur alpin

Henri Cornat, de larme et de l’ombre

De la démocratie directe dans une petite ville sans histoire

Un Rom dénonce un traitement "indigne"

Sur la route du Rom, le retour

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:09


Selon Brice Hortefeux, 70 % des camps illégaux de Roms ont été évacués


On n'a pas retrouvé les campements légaux prévus par la loi, ni les logements sociaux pour les Neuilléens sédentaires, à moins qu'ils ne soient de la Famille ou de ses proches, au moins.


Roms-evacuation

A quatre contre un enfant dangereux, il en faut du courage

 

Plus de 3 700 Roms ont été renvoyés"de manière contrainte ou forcée" dans leurs pays d'origine, et 70 % des 741 campements roms illicites recensés en juillet 2010 ont été évacués, explique Brice Hortefeux dans un entretien au quotidienLe Parisien-Aujourd'hui en France.

Le Monde en ligne, 18 février 2011

 

De manière contrainte ou forcée, tout de même. Le pays de la liberté, égalité, patin couffin, offre le choix entre la force et la contrainte, les brodequins ou la gégène.


Sur Facebook, on n’aime pas les Roms


Roms-Facebook


Extraits


Il faut castrer les Tsiganes plutôt que les chiens errants”

Utilisons les Tsiganes comme combustible nucléaire”

Transformons les Tsiganes en savon”


Quel est le nom de l'exploitant milliardaire de FB ?


Ah ! Oui ! La Famille !


 

Episodes précédents


Sur la route du Rom

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 08:26

 

Les organes de Benoît XVI sont déjà des reliques. Etonnant, non ?


Certains organes ne seront pas mis sur le marché. Déçue, Mélanie ?


L'Autriche débloque.

Pour une noble cause.

L'Autriche débloque 6 millions d'euros pour restaurer Auschwitz.


Auschwitz-entrée

Arbeit macht frei

 

Un souvenir d'enfance pour Joseph.


Au regard du passé historique, on ne sait jusqu'où ira la restauration. Du moulin au four, il n'y a qu'un pas.


Moulin autrichien

Moulin Autrichien, corps en bois à filets de marqueterie, prise de tiroir en forme de main, trémie en tôle de laiton, large manivelle en fer à bouton en bois tourné, XIXe siècle, 27 x 13,5



 

Précédemment

 

Bienheureux Benoît XVI

 


 

DOCUMENTS

 

Les organes de Benoît XVI sont déjà des reliques

 

De Rome - Au terme de son parcours terrestre, le corps de Benoît XVI sera enseveli dans son intégralité à Saint-Pierre de Rome, sauf disposition testamentaire particulière. Ardent partisan du don d'organes, et inscrit sur une liste de donateurs lorsqu'il n'était que cardinal, le souverain pontife a dû renoncer à ce qu'il avait défini lui-même, en novembre 2008, comme "une forme particulière du témoignage de la charité".

 

Mais si charité bien ordonnée commence par soi-même, il n'en va pas ainsi pour le chef de l'Eglise catholique. Radio Vatican a annoncé, jeudi 3 février, que Benoît XVI ne pouvait plus être considéré comme un éventuel donneur d'organes. En raison de son âge, 84 ans le 17 avril ? Non, mais à cause de sa fonction.

 

"Le corps d'un pape appartient à toute l'Eglise universelle, a expliqué, vendredi 4 février, au quotidien La Repubblica l'archevêque polonais Zygmunt Zimowski, ministre de la santé du Vatican. Il est compréhensible que la dépouille papale soit intégralement conservée, y compris en vue de possibles vénérations." Bref, la future dépouille du souverain pontife est déjà considérée comme une source de reliques (du latin, reliquiae : restes).

 

Le cadavre pestilentiel de Pie XII

 

Il existe trois "classes" de reliques. La première classe est constituée d'objets directement associés à la vie terrestre du Christ (Mangeoire, Croix) ou bien de restes physiques d'un saint. Dans la deuxième, on trouve les objets utilisés par un saint. La troisième, enfin, est composée d'objets qui ont été en contact avec des reliques des deux premières classes.

 

Mais concernant Benoît XVI, nous n'en sommes pas encore là. Pour prélever une relique de sa dépouille, il faudra qu'il soit auparavant béatifié, ce qui arrivera à son prédécesseur Jean-Paul II, le 1er mai. Auparavant son cercueil sera ouvert, afin d'inspecter le cadavre et d'en prélever un ou quelques morceaux à des fins de vénération.

 

"Traditionnellement, explique le vaticaniste Bruno Bartoloni, les corps des papes étaient embaumés. Toutefois, les organes internes - en italien precori, "avant le coeur" - étaient retirés, mis dans des fioles et conservés dans la petite église Saint-Athanase, à Rome. A la mort de Pie XII, en 1958, son médecin prétendit avoir trouvé une solution permettant d'embaumer la totalité du corps, viscères compris. Malheureusement, le cadavre exposé au public devint rapidement vert. Les gardes chargés de le surveiller tombaient comme des mouches sous l'effet de la puanteur."

 

Jean XXIII, successeur de Pie XII, décida de mettre un terme à cette pratique. Désormais, les corps des papes sont ensevelis sans manipulation, hormis quelques piqûres de conservation. En 1978, le Vatican refusa même de faire autopsier le cadavre de Jean-Paul Ier dont le règne météorique (trente-trois jours et six heures) reste un mystère.

Philippe Ridet, Le Monde, 8 février 2011

 

---

 

L'Autriche débloque 6 millions d'euros pour restaurer Auschwitz

 

Le gouvernement autrichien a débloqué, mardi 1er février, en conseil des ministres une enveloppe de 6 millions d'euros pour restaurer le camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau (Pologne), où périrent 1,1 million de personnes pendant la seconde guerre mondiale, a indiqué un porte-parole du gouvernement, Leo Szemeliker.

[...]

Quelque 1 100 000 personnes, dont environ un million de juifs, ont été tuées entre 1940 et 1945 à Auschwitz-Birkenau, camp installé par l'Allemagne nazie dans le sud de la Pologne. En plus des victimes juives, 70 000 à 75 000 Polonais non juifs y sont morts, ainsi que 21 000 Roms, 15 000 prisonniers de guerre soviétiques et 10 000 à 15 000 autres prisonniers, dont des résistants, selon les données du Musée d'Auschwitz.

Le Monde, 1er février 2011

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 22:45


 

AREVA, le leader mondial de l'énergie nucléaire, se lance dans la lutte contre le cancer. Le groupe mise sur l'uranium pour produire un traitement révolutionnaire contre les formes cancéreuses les plus agressives.

TF1, 10 février 2011, JT 20 h 00


Il n'y a pas de problème ; il n'y a que des solutions. 

C'est bien connu.

 


 

Précédemment

 

AREVA, France-Belgique : match nul


AREVA, l'épuration finale


Déchets, le cauchemar du nucléaire

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 13:47

 

Uncontacted tribes 600

Uncontacted tribes

Cliquer sur l'image pour lire un extrait du film

 

Gillian Anderson (X Files) commente un reportage inédit sur les Indiens isolés et lance la nouvelle campagne de Survival International en faveur des dernières tribus isolées du monde avec un nouveau film exceptionnel.

 

Le film montre avec une rare précision des Indiens isolés à la frontière du Brésil et du Pérou. Ce sont les premières images aériennes d’une communauté isolée.

 

Gillian Anderson a déclaré : Ce qui émane avec force de ce film étonnant, c'est la présence sereine et confiante de ces Indiens. J'espère qu’on les laissera tranquilles, mais pour cela il faudra qu’on empêche les bûcherons d’envahir la région.

 

Le film montre avec une rare précision des Indiens isolés à la frontière du Brésil et du Pérou.

 

La séquence a été filmée par la BBC1 en collaboration avec le gouvernement brésilien, pour la nouvelle série de la chaîne britannique Human Planet. Le gouvernement brésilien a autorisé Survival à utiliser ces images dans le cadre de sa campagne. Plusieurs photos ont déjà été diffusées au début de la semaine dans le monde entier par Survival.

 

La couverture médiatique mondiale de cet événement a déjà poussé les autorités péruviennes à l'action - elles viennent d’annoncer leur prochaine coopération avec le département brésilien des affaires indiennes (FUNAI) pour protéger la zone de manière plus efficace.

 

La survie des Indiens est menacée par l’invasion de bûcherons illégaux du côté péruvien de la frontière. Les autorités brésiliennes estiment que l'afflux de bûcherons force les Indiens isolés du Pérou à fuir vers le Brésil, au risque d’entrer en conflit avec les autres groupes d’Indiens isolés qui vivent dans la région.

 

Stephen Corry, directeur de Survival a déclaré : La survie de ces petites tribus isolées devrait se situer au premier rang de nos préoccupations. Le précieux soutien de Gillian Anderson va contribuer à attirer l'attention sur les menaces qui pèsent sur elles, un soutien des plus importants si nous sommes réellement décidés à mettre un terme à des siècles d’oppression et de destruction.

   

Source

 

Quelle tristesse !

 

Reprenons Jean-Paul Dollé.

 

Notre époque est celle de la domination marchande sur le monde entier. Elle se caractérise par un état d’instabilité généralisée, où se multiplient des crises de toutes natures, économiques, sociales, politiques, environnementales.

 

Les peuples et leurs coutumes sont l'avenir de l'homme.

 

Le thon rouge est en voie de disparition.

   

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 17:35

 

Convoi nucléaire Greenpeace

Photographie thermographique prise par Greenpeace montrant la chaleur (en rouge) dégagée par un convoi nucléaire

 

Un train de déchets nucléaires est en route pour la Belgique. De Valognes à Mol, comme sur des rails.

 

Ce n'est qu'un rendu pour un prêté.

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 17:25

 

AREVA , L'énergie est une histoire qui n'a pas fini de s'écrire. Continuons de l'écrire avec moins de CO2, 2011. Réalisation : Collectif H5. Musique : Steven Greenberg, groupe Lipps Inc, Funkytown, 1980. Nouvelle orchestration et interprétation : London Symphony Orchestra

 

Making of, part 1

 

Making of, part 2

[deux parties, pour des raisons purement techniques]

 

Selon une hypothèse légendaire, les dinosaures, qui étaient de très gros fienteurs, auraient été asphyxiés par leurs émanations. Alors vint AREVA. Demain, il n'y aura plus un pet de gaz dans l'air.

Remerciements à Claude Gatignol pour son indéfectible soutien au développement des rayonnements ionisants, au plein emploi des Roms et à l'émergence des OGM, autant d'actions citoyennes que des médisants en ONG ne reconnaissent pas à leur juste valeur.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 16:57

EPR

 

Bouygues, EPR, tome III, Flamanvile, EDF, 2011, Collection AREVA, édition établie par David Pujadas, maître du JT à France [sic] 2

 

Ensemble, nous disons pour lui :

Confiteor

Je confesse à Dieu tout-puissant,

Je reconnais devant mes frères que j’ai péché, en pensée, en parole, par action et par émission.

Oui, j’ai vraiment péché.

 

Doit-on le dire ? On le dira en commentaire, si la question est posée.




A voir


Sur la route du Rom

L’occupation s’est faite d’une façon correcte

Fernand l’enchanteur alpin

Henri Cornat, de larme et de l’ombre

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